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Le lien solide qui unit Fawn Wood à sa famille est profondément ancré dans la culture crie et sa musique traditionnelle. Tout au long de son enfance, elle a baigné dans la culture et les traditions musicales de ses parents : son père, Earl Wood, est de la nation crie de Saddle Lake et a chanté avec le groupe Northern Cree alors que sa mère, Cindy Jim-Wood, lui a enseigné les traditions et les chants salish des nations Whonnock et Stl’atl’imx.
Fière de cet héritage, Fawn Wood fut en 2006 la toute première femme à remporter le concours de tambour à main lors du Pow-Wow Gathering of Nations. Plusieurs années plus tard, elle était invitée à faire une prestation lors du 11e gala télévisé annuel des Native American Music Awards (NAMMYS) puis, en 2010, elle faisait en compagnie de son mari le chanteur cri Dallas Waskahat le numéro d’ouverture des Aboriginal Peoples’ Choice Music Awards à Winnipeg, au Manitoba. En 2012, Wood sort un premier album, Iskwewak – Songs of Indigenous Womanhood, qui lui vaut de remporter le prix de la meilleure artiste féminine aux NAMMYS en 2013. La même année, elle remporte le prix du meilleur enregistrement de tambour à main aux Aboriginal Peoples’ Choice Music Awards et atteint le sommet au palmarès des nouveaux enregistrements de musique du monde sur iTunes, demeurant dans le top 100 pendant plusieurs semaines. Son plus récent album, Kâkike, fut le tout premier à recevoir le nouveau Prix Juno dans la nouvelle catégorie Artiste ou groupe autochtone traditionnel en 2022. Avec plus d’un million d’engagements sur TikTok, Wood est maintenant une influenceuse sociale importante qui, par la musique traditionnelle, revitalise sa langue et sa culture.
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David McLeod, membre de la Première nation de Pine Creek, au Manitoba, et consultant en programmation autochtone, est le commissaire de l’exposition Prise de parole.